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Soraya où l’histoire d’une reconversion réussie dans le domaine bancaire !

24 Juil. 23

Depuis de nombreuses années, le GEIQ est le témoin privilégié de nombreuses réussites professionnelles et de reconversions réussies.

Dans cet article, Soraya nous raconte les différentes étapes de son parcours, de sa recherche d’un nouvel avenir professionnel à son évolution au sein de la Caisse d’Épargne. Bonne lecture !

Avant d’intégrer le secteur bancaire, tu avais un parcours complément différent. Peux-tu nous en parler ?

J’ai commencé dans la restauration comme employée chez Flunch. Mais mon état de santé ne m’a pas permis de continuer ce métier. Finalement ça tombait bien car j’étais arrivée à un point de ma vie où je n’étais plus du tout épanouie sur le plan professionnel. Le problème, c’est que je ne savais pas vers quoi me diriger et quel autre métier envisager…

À quel moment as-tu rencontré l’équipe du GEIQ Emploi & Handicap ?

Lorsque j’ai obtenu ma RQTH, j’ai été accompagnée par un service de Pôle Emploi spécifiquement dédié aux personnes en situation de handicap. Un conseiller m’a mis en relation avec le GEIQ et ça a matché tout de suite !

« Avec le GEIQ, j’ai retrouvé un emploi en seulement quelques semaines. Je pensais que j’allais entrer dans des démarches longues et fastidieuses, mais ça a été tout le contraire. L’avantage du GEIQ c’est vraiment l’accompagnement clé en main où on se laisse porter. Mais c’est aussi un vrai soutien moral lorsqu’on a des moments plus difficiles. On ne se sent pas seul, on se sent accompagné, écouté et il y a une bienveillance. Le GEIQ est vraiment là pour nous positionner dans un poste qui va nous plaire et nous permettre de nous épanouir ».

Comment s’est passée ta recherche d’un nouvel emploi ?

En fait, ça a été très rapide. Les semaines qui ont suivi ma rencontre avec Eva Fichaux du GEIQ, j’obtenais un emploi. Je pensais que j’allais avoir beaucoup de difficultés à retrouver quelque chose et que ça allait durer longtemps, mais finalement non !

L’avantage du GEIQ c’est l’accompagnement clé en main. Tout de suite, on vous met en relation avec les bonnes personnes, on organise les rencontres avec les employeurs, on passe des tests… On se laisse guider et on fait confiance.

Peux-tu nous parler de tes débuts en alternance ?

J’ai été recrutée pour une mission de 6 mois comme Conseillère Commerciale au sein d’une plateforme téléphonique. C’était une première approche intéressante mais je ne me sentais pas encore à ma place. Après plusieurs échanges, Eva a amené l’idée de m’orienter vers le domaine bancaire. Honnêtement, je pensais qu’elle se trompait. Je ne me projetais pas du tout dans ce monde-là et j’avais beaucoup de préjugés comme celui de ne pas pouvoir l’intégrer… parce que je suis nulle en maths ! (rires)

Finalement, j’ai fait confiance au GEIQ : j’ai passé un entretien avec les RH de la Caisse d’Épargne pour commencer une alternance et ainsi me former directement en entreprise. J’ai pu découvrir le domaine bancaire… et ça a été le déclic !

J’ai bénéficié d’un double tutorat, à la fois par le directeur de l’agence Caisse d’Épargne Tourcoing Centre et par Eva Fichaux du GEIQ.  Ça a été très bénéfique. Dès que le métier m’a plus, je me suis toujours donnée à 100%. Eva était là pour me rebooster lorsque j’en avais besoin et pour lever mes craintes. Elle a su voir en moi un potentiel dont je n’avais même pas conscience. Sans le GEIQ, je n’aurai jamais envisagé cette reconversion !

Peux-tu nous parler de ton métier ?

En 3 ans, j’ai connu une évolution record. J’ai d’abord passé une première année en alternance et je suis ensuite passée Chargée d’Accueil. J’ai évolué dès la seconde année vers un poste de Chargée de Clientèle et cette année, je suis devenue Gestionnaire de Clientèle. Tout cela dans la même agence de Tourcoing-Centre.

J’adore mon métier. Il y a un côté très commercial oui, mais aussi et surtout humain. On est proche des gens et on fait partie intégrante de leur vie et de leurs projets.

Avant de commencer, je n’avais pas du tout conscience de tout ça. Pour moi, travailler en banque c’était être derrière un bureau, à faire des tâches purement commerciales et avec pour seule optique d’en faire toujours plus. On a souvent cette vision du banquier « marchand de tapis », mais ce n’est pas du tout ça. Aujourd’hui je m’éclate et j’aime aller bosser le matin !

C’est quoi une journée type ?

Il n’y a pas vraiment de routine dans ce métier. On a quelques tâches à traiter en priorité le matin, des réunions d’équipe mais aucune journée ne se ressemble. On alterne entre les rendez-vous avec les clients, les montages de dossiers, le traitement des mails et l’accueil au guichet.

Lorsqu’on arrive le matin, on connait bien sur l’organisation de notre journée mais l’humain ne s’anticipe pas. C’est un métier riche où on ne s’ennuie jamais, il y a toujours quelqu’un à aider !

Comment s’est passée l’intégration avec les collègues ? As-tu parlé de ton handicap ?

J’ai été intégrée comme tous les alternants. Si je ne parle pas de ma RQTH, personne ne le sait. Mon handicap est invisible. Je me souviens avoir dit avoir une RQTH au bout d’un an et demi à mes collègues et tout le monde était étonné, personne ne s’en doutait. Personnellement, je voulais vraiment être une alternante lambda. Mon handicap ne me définit pas.

As-tu des conseils à prodiguer à celles et ceux qui hésitent à faire leur demande de RQTH ?

Je conçois que certains puissent avoir peur du regard des autres. Mais une RQTH, si on n’en parle pas, ce n’est pas l’employeur qui va nous coller une étiquette en disant «elle, elle a une RQTH ». Libre à nous d’en parler ou non à l’intégration de l’entreprise. Je conseille vraiment de faire la demande tout en gardant à l’esprit que ça reste une donnée médicale, personnelle. On n’est pas obligé d’en parler, ça relève du domaine privé. Ceux qui peuvent y prétendre mais qui ne font pas la demande ont souvent une idée préconçue de ce que c’est. Il faut la faire, c’est vraiment une aide supplémentaire.

Tu as des projets pour la suite ?

J’ai la volonté de continuer dans le domaine bancaire et de m’orienter vers le marché professionnel pour accompagner les entreprises et porteurs de projets à financer leur projet. C’est un nouveau métier vraiment très intéressant avec beaucoup de challenges. L’avantage lorsqu’on aide un professionnel, c’est qu’on l’accompagne aussi pour ses projets personnels. Une façon de concilier le pro et le perso est un défi intéressant pour la conseillère que je suis !

être salarié.e Geiq,

Pourquoi pas vous ?

être salarié.e Geiq,

c'est :
  • Obtenir un emploi ; un contrat de travail au sein d'une entreprise sensibilisée et engagée.
  • Accéder à la formation ; des études ou une reconversion professionnelle, avec des contrats sur-mesure.
  • Des opportunités d'évolution professionnelle.

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