Dans ce nouvel article, Nathalie partage avec nous un parcours professionnel riche et diversifié, marqué par sa résilience et son adaptation face aux aléas de la vie !

Quel est ton parcours ?

Après avoir exercé en tant qu’aide-soignante puis adjointe administrative au sein de l’hôpital de Pontoise, j’ai été confrontée à une maladie professionnelle qui a duré 9 ans. Durant cette période difficile, j’ai cherché de nouvelles opportunités, ce qui m’a amenée à déposer mon CV auprès de l’Agefiph. C’est ainsi que le GEIQ m’a contactée pour un poste en contrat chez GRDF en tant qu’appui technique et ingénierie. J’ai eu la chance d’être accompagnée par Lucie Metsue puis par Séverine Willems dans cette nouvelle étape de ma carrière.

Peux-tu nous parler de cette reconversion, comment l’as-tu envisagée ?

Ma reconversion peut sembler surprenante au premier abord, étant donné l’écart significatif entre le domaine de la santé et celui du gaz. Pourtant, il y a un bien un fil conducteur ! (rires)
Après avoir quitté mon poste d’aide-soignante, j’ai entrepris une aventure entrepreneuriale dans la couverture et la zinguerie avec mon ex-conjoint, un domaine qui touche indirectement à l’univers du bâtiment et des installations techniques, similaire à celui de mon père qui était plombier chauffagiste.

Lorsque l’opportunité s’est présentée de rejoindre GRDF, j’ai immédiatement accepté. Le domaine du gaz évoquait pour moi la passion de mon père, qui valorisait grandement son métier. Accepter ce poste chez GRDF, c’était en quelque sorte honorer sa mémoire et la passion qu’il m’avait transmise durant mon enfance. Cela a représenté pour moi une forme de fierté et aussi une belle coïncidence !

Peux-tu nous parler de ton parcours chez GRDF ?

Ma transition vers GRDF a été une expérience enrichissante où j’ai reçu un accompagnement très complet. J’ai eu le privilège de travailler en soutien aux chargés d’affaires de l’agence de Wambrechies, ce qui m’a permis de me familiariser rapidement avec le secteur. J’ai particulièrement apprécié le dynamisme du terrain. Contrairement à un emploi de bureau, j’étais constamment en déplacement sur les chantiers. Je m’assurais de leur achèvement et je gérais les éventuelles réclamations.

L’accompagnement que j’ai reçu chez GRDF a été fondamental. J’ai noué des liens solides et acquis rapidement les compétences nécessaires pour réussir dans ce nouveau métier. Ce travail est très humain. Il m’a apporté une grande satisfaction et m’a également appris à mieux gérer mon stress.

Malheureusement, des circonstances personnelles m’ont contrainte à quitter ce poste après quelques mois. Mais quelques années plus tard, j’ai renoué avec le GEIQ et ai été à nouveau recrutée chez GRDF, cette fois-ci en tant que coordinatrice en ingénierie. Ce rôle, plus administratif, offre un nouveau terrain d’apprentissage et s’adapte bien à mon mi-temps thérapeutique. À chaque expérience, l’entente avec mes collègues a été excellente !

Que peux-tu dire de l’accompagnement du GEIQ Emploi & Handicap ?

Toute l’équipe du GEIQ a été d’une grande gentillesse et d’une bienveillance remarquable. Ce qui m’a le plus marquée, c’est leur disponibilité. J’ai eu l’opportunité d’entamer une première expérience professionnelle avec leur soutien, de m’éloigner, puis de revenir plusieurs années après. À chaque étape, j’ai été accueillie à bras ouverts. Leur patience et leur compréhension vis-à-vis de mes circonstances, notamment durant les périodes plus difficiles où mon moral n’était pas au beau fixe, méritent d’être soulignées !

Comment gères-tu ton handicap dans ton quotidien professionnel ?

Gérer mon handicap au quotidien n’est pas une tâche évidente. Il y a eu des moments de rechute où je me sentais particulièrement vulnérable ce qui impactait directement mon désir et ma capacité à travailler. Certaines périodes sont particulièrement éprouvantes, mais je suis heureuse de dire qu’actuellement, je me sens beaucoup mieux.

L’une des leçons importantes que j’ai apprises est de ne pas se laisser submerger par la pression et de se faire confiance. Par le passé, j’ai eu tendance à me mettre beaucoup de pression, ce qui, je pense, a contribué à ma rechute. Maintenant, j’adopte une approche plus douce et cela a fait une grande différence. J’ai réalisé qu’il n’est pas nécessaire d’être parfait dès le départ.
L’apprentissage se fait progressivement et il est important de ne pas se pressurer à dissimuler son handicap dans son travail. J’avance un jour à la fois.
J’adore travailler et je tiens à ne pas être perçue différemment à cause de mon handicap. Mon expérience avec la maladie m’a forgé un caractère résilient, qui aujourd’hui me permet de me surpasser et de faire face aux défis quotidiens avec énormément de détermination !