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« Ne jamais baisser les bras », l’inspirante reconversion de Véronique !

12 Déc. 23

À 50 ans, Véronique, mère de quatre enfants, est un bel exemple de résilience. Après 20 années comme aide familiale, sa santé la pousse à se réinventer. Aujourd’hui, elle a entamé une nouvelle histoire chez Enedis, et montre qu’il est toujours possible de rebondir et de trouver sa voie. Elle nous raconte !

Comment as-tu envisagé ta reconversion professionnelle ?

À l’âge de 42 ans, j’étais vraiment attachée à mon travail, mais ma santé ne me permettait plus de continuer. La recherche d’un nouvel emploi était assez complexe. Les employeurs me recommandaient d’obtenir une RQTH. Au début, ça semblait être un grand pas, car cela impliquait d’officialiser mon handicap. Cela m’a pris du temps pour accepter cette réalité et avancer.
Une fois la RQTH en poche, j’ai commencé à explorer de nouvelles voies professionnelles. Après 20 ans dans l’aide familiale, il n’était pas évident de savoir vers quoi me tourner.
J’ai passé des tests pour définir mon nouveau projet professionnel. Sans grande surprise, ils ont mis en lumière mes aptitudes pour les métiers sociaux et tout ce qui tourne autour de l’autre. J’ai toujours eu besoin du contact humain pour me sentir épanouie.

Comment as-tu connu le GEIQ Emploi & Handicap ?

Mon chemin vers le GEIQ Emploi & Handicap a commencé avec CAP Emploi, qui m’accompagnait dans ma recherche d’emploi. C’est là que j’ai découvert une offre d’emploi publiée par le GEIQ. J’ai eu un premier contact et ensemble, on a exploré plusieurs options, notamment dans le secteur des plateformes téléphoniques. Mais le commerce, ce n’était pas vraiment mon truc, je ne me voyais pas vendre des produits ou des services. Ce que j’ai vraiment apprécié avec le GEIQ, c’est qu’ils ont pris le temps de m’écouter. Le GEIQ a vraiment tenu compte de mes aspirations, sans jamais me proposer des postes qui ne me correspondaient pas.

Comment en es-tu venue à intégrer les équipes d’Enedis ?

Ma route vers Enedis a commencé avec un entretien pour un poste d’opérateur d’appels dans le centre de dépannage à la Madeleine. Ça s’est bien passé et depuis, je suis toujours là-bas. J’ai signé un contrat avec le GEIQ en juin 2022, ce qui me donne l’opportunité de travailler chez Enedis pour trois ans. J’espère bien sûr être embauchée directement par Enedis d’ici là. Il me reste encore 18 mois pour prouver ma valeur ! C’est Séverine Willems qui m’accompagne. Elle est super à l’écoute et toujours présente quand j’en ai le besoin. Ce que j’apprécie énormément au GEIQ, c’est cette ambiance où on peut parler librement et demander de l’aide sans craindre d’être jugé. C’est vraiment rassurant.

Quels sont les aménagements qui ont été réalisés pour toi ?

Mon handicap limite certaines de mes capacités, comme porter des charges lourdes, effectuer des gestes répétitifs ou rester assise trop longtemps. J’ai eu plusieurs discussions avec Enedis et le GEIQ pour trouver les meilleurs aménagements possibles pour mon poste. Ils ont été compréhensifs et ont mis en place un poste de travail vraiment adapté à mes besoins. Maintenant, j’ai un fauteuil ergonomique, une souris adaptée, et un repose-pied pour plus de confort. Pour l’instant, je ne fais pas de télétravail, mais ce qui est génial, c’est de savoir que si jamais je change d’avis, Enedis est prêt à m’aider à aménager mon espace de travail à la maison.

À quoi ressemble ton quotidien ?

Mon job, c’est de répondre aux appels des clients qui ont besoin d’un dépannage. La première étape, c’est de faire un diagnostic pour voir si on doit envoyer un technicien ou non. Chez Enedis, ils m’ont donné une formation solide, surtout sur la partie technique, comme le réseau électrique. Heureusement, on n’est pas jetés dans le bain sans préparation ! (rires)
Chaque jour est différent. Les jours tranquilles, je gère environ 60 appels. Mais lors de journées plus intenses, comme pendant les tempêtes, ça peut monter jusqu’à 170 appels ! Autant dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Et puis, l’ambiance avec les collègues est top. Je me suis bien intégrée dans cette vie de bureau.

Qu’aimes-tu dans ton métier chez Enedis ?

Ce que j’apprécie le plus, c’est que c’est un métier très humain, même s’il demande parfois du caractère, surtout quand il faut gérer des clients mécontents.
Il y a des moments où on doit venir en aide à des personnes vraiment en difficulté, comme après une tempête, ou des personnes âgées qui ont besoin d’être rassurées. L’écoute est essentielle. Ce que j’aime, c’est cette sensation d’être utile. L’électricité est un besoin fondamental, donc on joue un rôle important dans la vie des gens.
Ce métier demande de savoir doser entre l’empathie et les limites professionnelles. Il y a des procédures à suivre, mais on sait les adapter à chaque situation. On fait aussi beaucoup de pédagogie. En fait, venant du secteur social, je me retrouve vraiment dans ce métier. C’est le parfait équilibre entre être humain et professionnel.

Quel regard portes-tu sur le chemin que tu as parcouru ?

Quand je repense à tout ce parcours, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est l’importance d’être volontaire et motivée. Sans ça, on peut facilement se décourager et finir par ne pas travailler du tout. Se reconvertir, c’est un chemin assez long et parfois compliqué. Mais l’important, c’est de ne pas abandonner, même quand c’est difficile. Avoir des gens autour de soi pour donner un coup de pouce moral, c’est essentiel. Le GEIQ a joué un rôle clé pour moi. Ils m’ont toujours soutenue, m’ont motivée et aidée à trouver un poste adapté. Ça a vraiment fait la différence.

Quels conseils peux-tu donner aux personnes qui sont confrontées au handicap au cours de leur vie ?

Le premier conseil, c’est de ne pas hésiter à en parler autour de soi. Dans mon cas, le plus grand défi a été d’accepter mon handicap. Au début, ça peut être un choc, et la démarche pour obtenir la RQTH est une autre étape importante. Avec le bon entourage, tout devient possible. Il faut garder en tête que demain est un nouveau jour, et qu’il peut apporter du meilleur.
Une fois l’acceptation passée, il est important de définir clairement son nouveau projet professionnel. Prendre son temps est essentiel. Il faut savoir ce qu’on ne veut pas et ne pas avoir peur de dire non.
Être en situation de handicap ne nous rend pas moins valeureux ou moins légitimes à refuser certaines choses. Il ne faut jamais se dévaloriser. J’ai peut-être un handicap, mais j’ai toujours un cerveau !

Enfin, il est important de trouver une entreprise où l’on se sent bien, handicapé ou non. Il ne faut pas craindre de réapprendre ou de recommencer à zéro. On peut toujours apprendre, peu importe son âge.

Un dernier mot ?

Merci le GEIQ !

Inspiré par la reconversion professionnelle de Véronique ? N’hésitez pas à la découvrir en vidéo et à contacter notre équipe pour plus d’infos !

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Pourquoi pas vous ?

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c'est :
  • Obtenir un emploi ; un contrat de travail au sein d'une entreprise sensibilisée et engagée.
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