Dans ce nouvel article, Julien nous raconte comment il a transformé son parcours professionnel, en passant de webmaster indépendant à testeur chez Worldline. Après un mois d’immersion, Julien a été embauché par le Geiq et mis à disposition de l’entreprise Worldline. Cette montée en compétences et son intégration lui ont finalement permis d’être recruté en CDI. Une évolution marquée par la recherche de stabilité, un désir de renouveau et une soif d’apprendre. Bonne lecture !
Bonjour Julien ! Quel est ton parcours ?
J’ai été webmaster à mon compte pendant une dizaine d’années. C’était enrichissant, mais avec le temps, j’ai ressenti le besoin de plus de stabilité, surtout avec l’arrivée de la crise Covid. Mes clients, principalement de petits artisans, ont été durement touchés et ont dû mettre leurs activités en pause. Cela a été un moment de réflexion pour moi, et j’ai commencé à me lasser de mon métier. J’ai donc décidé de réfléchir à une reconversion. Je souhaitais rester dans le même secteur mais explorer de nouveaux horizons professionnels.
Comment as-tu choisi le métier de testeur ?
J’ai commencé par faire des recherches pour identifier un métier qui pourrait correspondre à mon profil. C’est ainsi que j’ai découvert le métier de testeur qui m’a immédiatement plu sur le papier. Pour me préparer, j’ai suivi des formations pour me remettre à jour en web développement, puis une formation spécifique au métier de testeur à l’AFPA de Roubaix. Pour compléter ma formation, j’avais besoin de réaliser un stage. C’est en répondant à une annonce pour une immersion chez Worldline, portée par le Geiq, que j’ai été recruté.
Quel était ton quotidien durant ce stage d’un mois chez Worldline ?
Le stage a été une période d’introduction au métier de testeur. D’abord, on m’a confié des tâches de base, les mêmes que je continue d’effectuer aujourd’hui. Bien sûr, le domaine du test est tellement vaste qu’il était impossible de tout maîtriser en seulement un mois, mais ce fut un excellent avant-goût. Plus j’en apprenais sur le métier, plus je découvrais l’étendue des possibilités qu’il offrait. Après ce stage d’un mois, j’ai été recruté en CDD pour environ un an et demi, et j’ai finalement été embauché en CDI en mai 2024.
« Pendant le mois d’immersion, nous intégrons les stagiaires directement dans les projets en cours, en leur assignant initialement des tâches simples. Ce qui est important pour nous durant cette période, c’est d’évaluer le savoir-être du stagiaire : sa capacité à poser des questions, son esprit d’initiative, etc. Sur le plan technique, notre objectif est de vérifier l’acquisition des compétences de base enseignées durant la formation. »
Christophe Meplon, Operations Manager chez Worldline
« Les immersions comme celle de Julien sont essentielles car elles placent les participants au cœur de la réalité du métier. Elles permettent également aux équipes de travailler avec des personnes en situation de handicap, ce qui permet de sensibiliser les collaborateurs et déconstruire les préjugés.«
Claire Morgant, Coordinatrice développement RH, bien-être au travail et handicap chez Worldline
Au quotidien, en quoi consiste le métier de testeur ?
En tant que testeur, je suis impliqué dans un projet (comme une application) depuis sa conception jusqu’à sa livraison finale au client. Une fois que les besoins pour chaque projet sont identifiés, ils sont ensuite présentés à des testeurs comme moi. On doit fournir des avis et des conseils sur la faisabilité des modifications proposées. Par la suite, nous rédigeons et exécutons des tests pour vérifier tous les aspects affectés par ces évolutions. L’objectif principal est de s’assurer que l’application livrée fonctionne parfaitement et sans problème pour l’utilisateur. Au quotidien, cela implique une collaboration étroite avec des développeurs, des product managers, des designers, et d’autres membres de l’équipe pour assurer la qualité du produit final.
Nous aimons travailler avec des personnes en reconversion. La formation au métier de testeur est bien adaptée et la transition n’est pas aussi abrupte que pour d’autres métiers en informatique, comme le développement. Aujourd’hui, notre structure nous permet d’intégrer efficacement ces profils, d’assurer une transition en douceur et une adaptation réussie au sein de notre équipe.
Christophe Meplon, Operations Manager chez Worldline
Comment s’est passé le suivi avec le Geiq ?
Lorsque j’ai postulé chez Worldline, c’était la première fois que j’entendais parler du Geiq. Au début, j’étais un peu sceptique à l’idée d’avoir un intermédiaire entre l’entreprise et moi, je craignais que cela ne complique les choses. Cependant, j’ai été suivi par Séverine, et ça s’est avéré être une expérience très positive. Nous organisions des réunions avec ma manager et parfois avec des responsables hiérarchiques pour faire le point sur mon expérience chez Worldline, discuter de ce qui se passait bien et des pistes d’amélioration. Ces échanges étaient toujours très agréables et constructifs.
J’ai participé à des réunions régulières avec Julien et le Geiq, un suivi que j’ai grandement apprécié, notamment parce qu’un membre de l’équipe du Geiq venait nous rencontrer directement dans nos locaux. Le Geiq assurait un suivi continu avec Julien, ce qui enrichissait son parcours de perspectives variées à chaque étape. Nous nous retrouvions ensuite tous les trois pour partager nos impressions et discuter des ajustements ou corrections nécessaires. Avoir un point de vue extérieur nous aide également à éviter de nous enfermer dans une routine. L’accompagnement du Geiq offrait une garantie supplémentaire que tout se déroulait bien.
Christophe Meplon, Operations Manager chez Worldline
Comment est l’ambiance chez Worldline ?
Au début, j’étais assez nerveux à l’idée de rejoindre une grande entreprise comme Worldline. Je craignais de me retrouver dans un environnement où les gens seraient là juste pour donner des ordres, sans véritable reconnaissance ou proximité. Heureusement, la réalité est tout autre. L’ambiance est comparable à celle d’une grande famille. L’équipe est très soudée, nous sommes tous sur la même longueur d’onde et je suis vraiment heureux de partir travailler chaque matin.
Tu ne regrettes pas l’époque où tu travaillais à ton compte ?
Non, je ne regrette pas vraiment. Après dix ans à mon compte, le manque d’interaction avec des collègues me pesait beaucoup. En plus, j’avais tendance à laisser le travail empiéter sur mes soirées et mes week-ends. Aujourd’hui, j’ai retrouvé un meilleur équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Et le fait de pouvoir faire une partie de mon travail en télétravail me permet de maintenir cette flexibilité que j’appréciais en étant indépendant, tout en profitant des avantages du travail en équipe.
Quelle est la suite pour toi ?
Actuellement, on me confie de plus en plus de missions liées à l’automatisation. Cela diversifie mon travail et le rend extrêmement intéressant. C’est l’un des avantages de ce métier : il n’y a pas de stagnation, et on est constamment poussé à évoluer et à approfondir nos connaissances. Pour quelqu’un de curieux comme moi, c’est l’idéal. Chez Worldline, il y a de réelles opportunités pour ceux qui veulent s’investir, que ce soit par le biais de formations ou de missions annexes.
Un dernier conseil ?
Pour ceux qui envisagent une reconversion, je recommande vivement de passer par une formation qui inclut une immersion en entreprise. Cela ne vous permet pas seulement de découvrir le métier, mais aussi de mettre un premier pied dans l’entreprise.
Si l’entreprise a des besoins, et que vous avez prouvé votre compétence et votre motivation, il y a de bonnes chances que cela débouche sur une opportunité d’emploi. Faites bonne impression, et montrez que vous êtes une valeur ajoutée pour l’équipe !
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