Actualité

Chez EDF, transformer chaque challenge en victoire avec Jessica !

15 Oct. 24

Jessica, chargée de relation recouvrement chez EDF à Saint-Martin-Boulogne, est l’exemple même de la persévérance et du goût du challenge.

À 47 ans, elle n’a jamais cessé de se former et de se remettre en question pour trouver sa voie professionnelle. Malgré des débuts dans des secteurs bien éloignés de ses aspirations, Jessica a multiplié les formations, affronté les défis et surmonté les obstacles. Aujourd’hui, son acharnement lui a permis de réussir dans un domaine où elle n’aurait jamais pensé exceller… Elle nous raconte !

Bonjour Jessica ! Comment as-tu connu le Geiq Emploi & Handicap ?

J’ai participé à un Forum de l’Emploi où j’ai rencontré Cap Emploi. Ce sont eux qui m’ont mise en relation avec le Geiq. À partir de là, j’ai découvert une annonce pour un poste de chargée de recouvrement chez EDF. J’ai postulé car je voulais vraiment travailler, même si c’était une reconversion totale ! Ensuite, j’ai eu un premier contact avec Séverine Willems, qui m’a énormément aidée à me préparer pour l’entretien.

Comment as-tu été accompagnée dans le processus de recrutement chez EDF ?

Le constat, c’était que je n’avais pas forcément toutes les compétences techniques requises pour le poste. Alors, on a réfléchi ensemble à mes compétences transversales et à la manière dont je pouvais les valoriser lors de l’entretien. Le Geiq m’a même fait passer un entretien blanc, ce qui m’a permis d’être totalement prête pour l’entretien chez EDF. D’ailleurs, j’étais tellement bien préparée que je n’étais même pas stressée le jour J !

Comment la question du handicap a-t-elle été évoquée lors de ton recrutement ?

Le fait de passer par le Geiq a vraiment allégé cette question. L’employeur sait déjà que j’ai une RQTH, donc je n’ai pas eu à craindre un éventuel blocage. Après, c’est à moi de décider si je veux en parler ou non en détail à mes collègues et managers. Personnellement, j’ai choisi d’en parler dès le départ, surtout pour bénéficier des aménagements de poste dont j’ai besoin. Avec mes douleurs au dos, il me faut un équipement adapté, comme une chaise ergonomique, un tapis, une souris spéciale, un repose-pieds, et j’ai aussi besoin de faire des pauses pour marcher durant la journée.

Tu ne connaissais pas ce métier, comment s’est déroulée la formation ?

La formation a duré trois mois, et elle a vraiment été intense ! Mais je n’ai rien lâché. J’ai été formée sur les logiciels et les processus d’EDF, le discours à adopter, et bien sûr, sur le métier en lui-même. On utilise des logiciels de trésorerie, de comptabilité, et on gère un portefeuille de clients impayés, ce qui représente une grande responsabilité. Ce n’était pas facile tous les jours, car j’ai dû apprendre un tout nouveau métier. Mais j’avais envie de relever ce challenge, alors j’ai persévéré.
Honnêtement, le métier que je fais aujourd’hui, c’était exactement tout ce que je ne voulais pas faire au départ ! (rires) Travailler dans un open-space, passer beaucoup de temps au téléphone, et gérer un portefeuille d’impayés, c’était vraiment inconnu pour moi. Mais finalement, j’ai su m’adapter et ça s’est bien passé.

Et aujourd’hui, ta perception du métier a-t-elle changé ?

Oui, complètement ! J’adore tout dans mon métier maintenant. Chaque journée est différente, et c’est vraiment ce que j’apprécie. Côté objectifs, j’ai un portefeuille d’environ 250 clients, et je dois atteindre un objectif de relance sur une période donnée, avec au moins 35 % des impayés à récupérer. Mes clients vont de petites PME à de grands groupes, donc chaque journée est unique. Je peux échanger aussi bien avec un artisan en difficulté qu’avec le service comptabilité d’une très grande entreprise. Encore une fois, ce qui me motive, c’est vraiment le challenge !

En tant que chargée de recouvrement, tu peux être amenée à gérer des situations difficiles. Comment les surmontes-tu ?

Même si on nous apprend les discours et la posture à adopter, notre mission reste d’obtenir le paiement des impayés, et souvent, les personnes au bout du fil, surtout les petits artisans, sont dans des situations difficiles. Mais c’est le métier, et parfois, il faut suspendre la fourniture d’énergie pour éviter que le client ne s’enlise encore plus dans ses difficultés. Cela dit, c’est un métier très humain. On essaie toujours de trouver des solutions, et heureusement, mes collègues sont là. On s’entraide beaucoup, et ça aide à mieux gérer ces moments-là.

Peux-tu nous dire quelques mots sur la collaboration entre le Geiq et EDF pour le suivi de ton parcours ?

Tout s’est vraiment très bien passé. Ma tutrice du Geiq était toujours présente, elle prenait souvent des nouvelles et restait très disponible. Tout est transparent, il n’y a vraiment rien à redire.

Côté EDF, c’est pareil ! J’ai un entretien de suivi tous les mois avec ma responsable. On fait le point sur la gestion du portefeuille, si les objectifs de recouvrement sont atteints, etc. Si jamais une erreur est relevée, je prends en compte les remarques et je rectifie tout de suite. Je ne laisse jamais traîner les choses. Au début, ce n’était pas facile à gérer, mais j’en ai parlé avec ma tutrice du Geiq, et elle m’a conseillé de voir ces entretiens comme une chance de m’améliorer. L’objectif n’est pas de pointer du doigt ce qui ne va pas, mais plutôt de corriger et de grandir dans mon métier.

Te sens-tu pleinement intégrée au sein d’EDF ?

Oui, mes collègues sont devenus bien plus que de simples collègues ! Je peux participer à tous les événements qui ont lieu dans l’entreprise ou à proximité, et j’ai également la chance de bénéficier de trois journées en télétravail par semaine.
Aujourd’hui, mon rêve, c’est d’obtenir un CDI chez EDF. J’aime tout : mon métier, le cadre de travail, l’ambiance… C’est vraiment là où je me sens bien.

Qu’est-ce que ce métier t’a apporté d’un point de vue personnel ?

La confiance en moi, sans hésitation ! Je suis beaucoup plus à l’aise au téléphone maintenant, et j’ai appris à gérer des responsabilités plus importantes. Ce métier m’a vraiment changé, même si je ne me suis toujours pas réconciliée avec la compta (rires) !

Un dernier conseil à donner ?

Il faut foncer ! De mon côté, j’ai dû relever pas mal de challenges pour trouver ma voie, mais ça en vaut vraiment la peine. Ne te laisse pas freiner, ça vaut toujours le coup de tenter sa chance !

Jessica, chargée de relation recouvrement chez EDF à Saint-Martin-Boulogne, est l'exemple même de la persévérance et du goût du challenge. 
À 47 ans, elle n'a jamais cessé de se former et de se remettre en question pour trouver sa voie professionnelle. Malgré des débuts dans des secteurs bien éloignés de ses aspirations, Jessica a multiplié les formations, affronté les défis et surmonté les obstacles. Aujourd'hui, son acharnement lui a permis de réussir dans un domaine où elle n'aurait jamais pensé exceller…  Elle nous raconte !

Le témoignage de Camille MAZOUAT

Responsable pôle Recouvrement EDF, Direction Commerciale Régionale Nord-Ouest

Pouvez-vous nous parler de l’engagement d’EDF en matière de handicap ?

L’engagement d’EDF sur ce sujet est de longue date tout comme notre partenariat avec le Geiq. C’est vraiment ancré dans nos pratiques, et nous ne faisons aucune différence entre les salariés du Geiq et les autres. Nous les employons pour leurs compétences, pas parce qu’ils sont en situation de handicap.

Comment se déroule l’intégration des salariés Geiq chez EDF ?

Le processus est simple : nous intégrons les salariés du Geiq comme n’importe quel autre salarié. Leur formation est adaptée à leur rythme d’apprentissage, mais nous ne changeons pas nos méthodes de recrutement ou de formation. Si des ajustements spécifiques sont nécessaires, nous les faisons !

Pouvez-vous nous en dire plus sur le métier de chargé de recouvrement ?

Le chargé de recouvrement gère un portefeuille de clients en situation d’impayés et doit récupérer les sommes dues. Il y a aussi un aspect back-office, où il répond aux demandes des clients. Ce n’est pas un métier facile, car on peut avoir des clients en détresse, mais avec une bonne formation, cela devient motivant. Nos salariés sont satisfaits quand ils arrivent à boucler un dossier.

Qu’est-ce que cette collaboration avec le Geiq vous apporte à titre personnel ?

Personnellement, cela m’a permis de mieux comprendre et appréhender le handicap. J’ai reçu de nombreuses formations, et chaque salarié Geiq que j’ai rencontré m’a conforté dans l’idée qu’il n’y a pas de différence fondamentale. Ils sont intégrés comme tous les autres, et c’est ça qui fait la richesse de cette collaboration.

être salarié.e Geiq,

Pourquoi pas vous ?

être salarié.e Geiq,

c'est :
  • Obtenir un emploi ; un contrat de travail au sein d'une entreprise sensibilisée et engagée.
  • Accéder à la formation ; des études ou une reconversion professionnelle, avec des contrats sur-mesure.
  • Des opportunités d'évolution professionnelle.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Rejoignez-nous sur Facebook

Share This